3 Avril 2019 : 10 clichés sur l’Europe :
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1-L’EUROPE EST ÉLOIGNÉE DE MES PRÉOCCUPATIONS. ELLE NE SERT À RIEN.
C’EST DE L’ARGENT GASPILLÉ.

L’Europe, en fait, c’est hyper concret. Et puis penser et agir à l’échelle de notre continent, c’est la seule réponse efficace qu’on peut apporter aux grands défis de notre temps : le climat, les migrations, les crises économiques et financières… Si les autres partis ne s’y intéressent pas ou veulent en sortir, les écologistes disent : « L’Europe, c’est notre affaire ! »
Pour peser, ils ont besoin du maximum de soutiens.

2-L’EUROPE ET LES ÉLUS SONT AUX MAINS DES LOBBIES, DES INTÉRÊTS PRIVÉS ET DES BUREAUCRATES DE BRUXELLES. CE N’EST PAS DÉMOCRATIQUE.
L’Europe, c’est beaucoup de lobbyistes ! Environ 20 000. Et la plupart sont les adversaires absolus des écologistes. Ils travaillent au service des industries polluantes, de la chimie, de l’industrie automobile, et des multinationales qui refusent toutes les normes qui permettraient d’assurer la santé et la sécurité de nos concitoyen.ne.s. Et c’est parce que les lobbies influent trop souvent sur les politiques qu’il faut des écologistes, pour proposer et faire voter des lois qui empêchent de faire n’importe quoi. C’est le cas d’un texte qui a été adopté récemment, qui oblige les député.e.s à rendre public leurs rendez-vous avec les lobbies.
Pour voter contre les lobbies, il faut voter écologiste.

3-QUOI QU’ON FASSE, L’EUROPE EST ULTRALIBÉRALE, POUR LA CONCURRENCE À TOUS LES NIVEAUX.
Justement, c’est bien pour cela qu’il faut voter pour des député.e.s européen.ne.s écologistes, qui pourront se battre pour défendre les services publics, la solidarité et la défense de l’environnement, face aux nombreux lobbies et aux dirigeants européens ultralibéraux, ou populistes. Sinon, l’Europe sera encore plus ultralibérale et encore moins solidaire.

4-L’EUROPE NE PEUT PAS SAUVER LE CLIMAT. IL FAUT QUE CE SOIT LES ÉTATS QUI AGISSENT. ET EN PLUS, LA CHINE OU LES USA… SONT BIEN PLUS FAUTIFS.
Le climat ne pourra être sauvé que par une action forte et coordonnée au niveau international. C’est ce que le GIEC nous dit dans son dernier rapport. Il y a urgence. Et la COP21 qui a eu lieu à Paris en 2015 a posé un cadre. Mais beaucoup d’États ne respectent pas cet accord, et certains en sont même sortis, comme les États-Unis de Trump.
On ne peut pas attendre que les autres changent pour agir. L’Europe a été le continent qui a pollué le plus dans le passé. Elle doit devenir exemplaire et entraîner les autres puissances à agir pour sauver le climat. Aucun pays ne pourra avoir une influence aussi forte.

5-L’EUROPE EST AU SERVICE DE L’ALLEMAGNE. ELLE ÉCRASE LES FAIBLES, COMME LA GRÈCE. LA FRANCE NE DOIT PAS SE LAISSER ENTRAÎNER LÀ-DEDANS !
La Grèce a été une des victimes des choix non démocratiques de la Banque centrale européenne et des gouvernements de la zone euro. Ces choix contestables sont une source de tensions majeures dans l’Union. C’est pour ça qu’on veut réformer le système financier et changer les règles du jeu. Ça commence par réformer la BCE et encadrer la finance, avec une vraie taxe sur les transactions financières. De ce point de vue, le projet écologiste est très clair : l’Europe doit aider les populations et les États membres plutôt que les banques. Une révision des traités est nécessaire pour modifier la règle du jeu et permettre des déficits quand ils financent des investissements utiles d’un point de vue écologique et social.

6-ON A VOTÉ NON AU REFERENDUM SUR LE TRAITÉ CONSTITUTIONNEL EN 2005. ET ILS ONT QUAND MÊME FAIT CE QU’ILS VOULAIENT.
Ce référendum sur le TCE de 2005 a été un simulacre de démocratie. Nous proposons une nouvelle façon de revoir les traités européens, plus démocratique, plus écologique et plus solidaire : un nouveau Traité environnemental européen, construit avec les Européen.ne.s et porteur d’avancées sociales, écologiques et démocratiques.
Nous proposons de mettre en place une Assemblée constituante, capable de redonner des priorités à l’Europe.

7-L’EUROPE N’IMPLIQUE PAS SES CITOYEN.NES. AUCUN.E ÉLU.E NE ME REPRÉSENTE. IL FAUT INSTAURER LE R.I.C !
Nous proposons d’instaurer des référendums européens d’initiative citoyenne (REIC) pour redonner la parole aux Européen.ne.s sur l’avenir de l’Europe. C’est indispensable pour peser face aux lobbies et aux conservatismes si on veut faire de l’Europe un espace de démocratie et de solidarité.
Les élu.e.s écologistes ne sont pas des femmes et des hommes politiques traditionnel.le.s. Ils ont des parcours très divers : beaucoup sont issu.e.s de la société civile et ont de longues années de militantisme derrière eux. Comme les milliers de jeunes à travers l’Europe qui marchent pour le climat, ces gens s’engagent par conviction, parce que l’écologie est devenue une urgence.

8-CE N’EST PAS UNE ÉLECTION EUROPÉENNE. ON VOTE CHACUN.E DANS SON PAYS, CE NE SONT MÊME PAS DES PARTIS ET DES CANDIDATS EUROPÉENS QUI SE PRÉSENTENT.
On vote dans chaque pays, en effet. Mais tou.te.s les Européen.ne.s votent en même temps pour élire des député.e.s au Parlement européen. C’est le seul moment de démocratie en Europe.
C’est vrai qu’il n’y a pas encore d’espace politique connu et reconnu au niveau européen. Et à part les écologistes (avec le Parti vert européen, créé en 2004), il n’y a pas de grand parti européen. C’est aussi vrai que beaucoup de candidat.e.s se recyclent à l’Europe, en espérant revenir chez eux (c’est d’ailleurs souvent leur rare geste écologique). Sauf que pour les écologistes, l’engagement européen est engagement à part entière : pour nous l’Europe est un échelon majeur de la politique, celui où nous voulons – et pouvons – changer les choses.

9-POUR MOI, L’EUROPE, C’EST UNE BELLE IDÉE AU DÉPART. MAIS JE N’Y CROIS PLUS.
L’Europe est un projet enthousiasmant, une promesse de dépassement des frontières nationales et des nationalismes qui ont provoqué les guerres. C’est la possibilité de peser sur le cours des choses au niveau mondial. Elle a été un espoir. Elle est devenue au fil du temps un problème pour de nombreuses et nombreux Européen.ne.s qui ne comprennent plus ce que fait cette bureaucratie lointaine. Aujourd’hui, l’Europe semble en danger. Il faut la sauver, car c’est le meilleur niveau d’action pour agir pour sauver le climat et protéger ses habitant.E.s.
Les écologistes veulent se battre pour cette idée de l’Europe qui a fait rêver des générations d’Européen.ne.s. Le projet d’une Europe fédérale protectrice, solidaire et écologique reste entier. Pour cela, il faut plus de député.e.s convaincu.e.s que cette idée a encore de l’avenir et prêt.e.s à défendre ce projet : il faut sauver l’Europe pour sauver le climat.

10-L’EXTRÊME DROITE ET LES POPULISTES PROGRESSENT PARTOUT. CE N’EST PAS LE MOMENT DE VOTER POUR LES ÉCOLOS. IL FAUT TOU.TE.S VOTER POUR LA GAUCHE / POUR MACRON.
C’est certain, la montée des nationalismes populistes en Europe et dans le monde est très préoccupante : en Autriche, Italie, Hongrie, Pologne, etc. Mais quelles sont les forces politiques réellement prêtes à s’y opposer au niveau européen ? La gauche est en déclin, parfois elle reprend des thèmes anti-Europe et Emmanuel Macron fait le pari d’un virage à droite.
Il ne reste que les écologistes pour porter une autre idée de l’Europe et de l’avenir, face au projet de la droite populiste et de l’extrême droite. C’est écologie ou barbarie !