La politique régionale, quelles solidarités ?
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La politique de Madame Pécresse est à l’œuvre depuis maintenant 2 ans et demi. Quels changements pour les habitantEs de l’Ile de France ?
– Des baisses dans le budget des transports (-16% en 2 ans) avec l’augmentation régulière du Pass Navigo et le retour possible vers une tarification « à l’usage »
– Une réduction des moyens pour l’environnement (-12% en 2 ans), avec l’arrêt des aides pour les diagnostics thermiques, la fin des emplois d’insertion en environnement, la suppression de la convention avec Terre de liens, l’éviction des partenaires historiques au profit de la chambre d’agriculture dans les concertations sur le bio
– Un désengagement dans le secteur sanitaire et social (-63% en 2 ans) avec la suppression des aides aux associations et la diminution drastique des fonds pour le renouvellement urbain, la suppression des aides à la résorption des bidonvilles
Tout cela dans une contradiction flagrante entre les actes de communication et les actes politiques, comme par exemple :
– défendre les terres agricoles dans la communication et soutenir l’urbanisation des terres agricoles à Saclay comme à Gonesse
– aider des entreprises du CAC40 comme Air Liquide (600 000€ de subventions) et ne pas aider les artisans à renouveler leur parc automobile diesel
– faire des maraudes hivernales et supprimer les aides à la création d’hébergements d’urgence
Heureusement, quelques dossiers ont pu être menés à bien, contre l’avis de la présidente :
– nous avons gagné le combat juridique pour le droit au transport pour les bénéficiaires de l’Aide Médicale d’Etat : 170 000 francilienNEs récupèrent leur droit au demi-tarif perdu depuis le changement de majorité régionale
– l’objectif de 50% de bio dans les cantines, sous la pression des écologistes, est acté pour les lycées d’ici 2024. Mais il faut encore organiser les filières de production locale, et ce n’est pas gagné.
– Un moratoire a été signé : les terrains de sport synthétiques en billes de pneus recyclés contiennent des produits reconnus comme cancérigènes. Ils ne seront plus subventionnés en attendant les résultats des analyses de l’agence de sécurité sanitaire. Nous avons demandé une augmentation de subventions pour la construction de terrains qui utilisent des produits naturels tels les fibres de coco et le liège, mais la majorité de droite a refusé.

Pour les années à venir, quelques soient les échéances, soutenons les écologistes !