Sauvons l’hôpital de Dourdan avec un projet social, ambitieux au service de la population du sud de l’ile de France
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Ce matin, c’était la réunion du conseil de surveillance de l’hôpital de Dourdan : à peu près 300 personnes se sont rassemblées ce vendredi matin, pour accompagner la délégation intersyndicale demandant à être reçue à cette instance. En cette crise sanitaire, la casse des services publics continue, et l’hôpital de Dourdan, après avoir perdu sa maternité, sa chirurgie, va perdre sa pédiatrie pour devenir un hôpital de proximité , l’antichambre d’un service de gériatrie puisque les services qui concerne directement la population auront été transférés à Etampes. Mais alors qui voudra venir habiter à Dourdan ? Cette réforme hospitalière vise à faire la part belle à un seul hôpital par département, le mastodonte de Paris-Saclay, au détriment des hôpitaux de Longjumeau, Orsay et Juvisy. Nous assistons à une perte de services publics, au profit des établissements privés de santé, tel le groupe Korian qui est maintenant propriétaire de l’ancien hôpital public de Juvisy. Les syndicats réclament l’abandon du projet de casse de cet hôpital et demandent à participer à l’élaboration d’un plan d’attractivité et d’essor de cet hôpital au service des habitantEs du sud de l’Ile de France, tant essonnienNEs et yvelinoiSEs, territoires déjà sacrifiés en matière sanitaire avec la difficulté de trouver des médecins traitants, et territoires poubelles pour la grande métropole du Grand Paris avec la reprise des projets de décharges. Il est grand temps de prendre notre futur en main, et de rendre à nos territoires leur beauté et le plaisir d’y vivre, dans un environnement respecté, avec des services publics à la hauteur des enjeux, au service d’une population locale, à l’opposé de la casse actuelle. Les franges de l’ile de France ne doivent plus être des territoires délaissés par les décideurs franciliens, elles doivent être valorisées comme territoires indispensables à la région, les terres agricoles doivent y être préservées, comme réservoirs alimentaires des villes. Cela passe par la possibilité d’y vivre avec tous les services nécessaires, les hôpitaux font partie de ce service public, tout comme les transports collectifs, mais aussi en préservant les commerces de proximité, l’agriculture locale et de qualité, les forêts comme poumon régional…

Nous voulons bien vivre sur nos territoires !