CARREFOUR MONTESSON : La Commission Nationale d’Aménagement Commercial DIT NON !
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Ouf, l’extension d’un des plus grands hypermarchés d’Europe n’aura pas lieu !

La défense de la Plaine de Montesson (entre Sartrouville, Carrières et Montesson) a toujours été un combat central des écologistes qui veulent préserver ses espaces naturels et sa vocation agricole contre l’urbanisation qui avance peu à peu par de nouvelles routes et autres projets d’accès à l’A14.

Dernier exemple en date, le projet d’extension de la zone commerciale de l’hypermarché Carrefour, soutenu par les Maires de Sartrouville et Montesson.

         Vous trouviez cet hypermarché Carrefour de Montesson déjà bien vaste? Vous auriez bien chaussé les rollers pour traverser les 18 000 m2 et la cinquantaine de boutiques ? Alors si le projet de le doubler en surface, c’est à dire l’agrandir de 25 000 m2 supplémentaires avait eu lieu, aurions-nous dû passer au chariot électrique avec siège adulte incorporé ? Au moins, nous aurions pu rire.

         Mais voilà, la CNAC (Commission Nationale d’Aménagement Commercial) a rendu un avis défavorable en octobre 2019 puis à nouveau il y a quelques semaines en octobre 2020 alors que les fossoyeurs de la Plaine revenaient à la charge

L’extension souhaitée par Carrefour depuis 2016, a été refusée.

Les arguments avancés par l’instance nationale n’ont pas encore été communiqués, mais nous resterons vigilants pour empêcher un nouveau dossier similaire d’aboutir !

D’après vous, qu’est-ce qui a été pris en compte ?

  • L’instinct de survie  des commerces des centres-villes ?
  • L’évolution du consommateur et son désir de plus en plus prégnant de pousser la porte d’une boutique à taille humaine ?
  • La vue de ces terrains fonciers bitumés qui donnent des envies de champs cultivés, de mante religieuse ou de papillons rares présents sur les terres de La Borde ?
  • La saturation des routes autour du centre commercial actuel, qui ne ferait que s’accentuer si le projet avait abouti ?
  • Ou est-ce l’autonomie alimentaire de Paris, tombée à 3 jours, qui réveille le désir de préserver les quelques terres nourricières des environs ?

Car si à coup sûr, la pandémie de coronavirus a accentué cette grande vulnérabilité du modèle actuel, elle montre l’intérêt vital des transitions déjà effectuées*  dans plusieurs communes de France et d’ailleurs : Grande-Synthe, Ungersheim, Montréal, Milan…

Dans ce contexte, l’avenir n’est plus aux hypermarchés et grandes zones commerciales. Au contraire il faut privilégier le commerce de proximité et l’équilibre des territoires, comme nous le défendons depuis toujours.

Le Grand Paris a un formidable potentiel pour repenser l’intégration de la nature, de l’environnement et de l’emploi dans le développement harmonieux de la ville.

Il faut juste changer le logiciel et c’est passionnant.

Pour plus d’information sur les villes en transition ….