Article paru dans Libération le 14 septembre 2024
Une «catastrophe d’une ampleur extraordinaire» selon son maire Emil Dragomir, interrogé par la télévision locale Digi24. «Nous avons déjà eu des inondations il y a onze ans, mais ce n’était pas aussi grave», a-t-il ajouté.
Une personne est morte noyée en Pologne, un pompier a péri en Autriche et quatre autres sont portées disparues en République tchèque voisine, ont annoncé les autorités ce dimanche 15 septembre. Samedi, six personnes étaient déjà mortes dans le sud-est de la Roumanie.
Pluies torrentielles, inondations spectaculaires et meurtrières, évacuations par milliers : la tempête Boris sème la dévastation en Europe centrale et orientale, et son bilan s’est alourdi à au moins six morts et plusieurs disparus. Cette tempête a provoqué dégâts et inondations catastrophiques en République tchèque, en Slovaquie, en Pologne et en Roumanie. Après le décès de quatre personnes en Roumanie samedi, le bilan s’est alourdi dimanche, avec une personne noyée en Pologne et un pompier mort en Autriche. En outre, quatre personnes sont portées disparues en République tchèque.
Face à cette catastrophe, les écologistes dénoncent depuis longtemps les déforestations, l’abattage d’arbres multi-centenaires, l’arrachage des haies, les bétonnages des villes, l’étalement urbain, les assèchements des milieux humides… Il est grand temps de changer de méthode, de faire AVEC la nature et non CONTRE elle, et d’adapter les politiques d’aménagement du territoire pour tenir compte de la nature afin d’éviter les catastrophes « naturelles » qui sont grandement causées par les activités humaines.
