Jean-Marie Le Pen est mort. En guise d’hommage, Jordan Bardella rappelle ses engagements « sous l’uniforme de l’armée française en Indochine et en Algérie ». Oui, Le Pen fut soldat de l’armée coloniale. En Indochine, il est arrivé après la bataille, littéralement. Puisqu’il atterrit quelques semaines après Dien Bien Phu, en 1954. En Algérie, c’est cette fois son heure. Il fait six mois chez les « paras » en 1957, en pleine bataille d’Alger. Là-bas, Le Pen a torturé. Il est de notre devoir de le rappeler. Et si, en ce jour nous devons rendre un hommage, c’est à Ahmed Moulay, torturé et tué le 3 mars 1957 sous les yeux de ses enfants, par une patrouille conduite par le lieutenant Le Pen. Sur place, il oublie un poignard des Jeunesses hitlériennes. Sur le fourreau est inscrit en lettres capitales J.M. Le Pen, 1er REP. Il n’aura jamais un mot de regrets pour les exactions qu’il a commises et jusqu’au bout évoquera avec nostalgie l’Algérie française.
Europe Ecologie – Les Verts 78
EELV dans les Yvelines
Le combat continue !
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