Jean Baptiste Pigeon : Après la crise du coronavirus : le modèle de l’éco-métropole du Grand Paris
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Paris et sa métropole se révèlent, à la lueur de la crise, encore plus inégalitaires et moins préparées aux périls du dérèglement climatique. Avec Antoine Alibert, nous proposons de saisir l’opportunité d’engager la transformation de notre territoire par une éco-métropole pour construire nos résiliences, renforcer nos solidarités et faire de la relance économique un impératif écologique.

Aujourd’hui, la crise dans laquelle Paris et le Monde se retrouvent mis en quarantaine n’est que le dernier avatar d’une mondialisation à bout se souffle basée sur la destruction de nos écosystèmes, la surdensité urbaine et l’accumulation par quelques uns au détriment de tou.t.e.s. Cette crise sanitaire montre la fragilité de nos sociétés modernes interdépendantes qui ont subi de plein fouet l’attaque d’un virus sans qu’aucune ne sache endiguer la vague de contagion. Plus grave, cette épidémie vient s’ancrer comme un rouage de plus dans la crise plus grande encore qui nous guette, celle du réchauffement climatique et de l’atteinte inexorable de notre environnement. Ainsi, notre façon de vivre va être bouleversée par une évolution de la température mondiale de plus en plus rapide et continue engendrant la multiplication des phénomènes à caractère exceptionnel et une disparition de la biodiversité, nous conduisant dans une impasse pour notre survie. Sans nul doute, le mode de fonctionnement de nos sociétés a eu une influence sur le changement climatique ces dernières décennies et ces mêmes modes de fonctionnement ont une relation directe avec l’accroissement des maladies zoonotiques comme le coronavirus[.

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