L’UNRWA blanchi par le rapport de Catherine Colonna
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PALESTINE – Où sont les preuves ? L’ancienne ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna était, depuis février, chargée par l’ONU d’évaluer la neutralité de l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), après des accusations d’Israël. Elle doit rendre ce lundi 22 avril son rapport. Et ses conclusions, auxquelles plusieurs médias dont le Guardian ont eu accès, ne collent pas avec les déclarations de Tel Aviv.

Depuis janvier, le gouvernement de Benjamin Netanyahu accuse l’Unrwa d’employer en son sein des personnes membres d’organisations terroristes. Ceux-ci auraient même participé à l’attaque du 7 octobre. Ces accusations ont mené plusieurs pays, dont la France, à réduire leurs financements auprès de l’organisation, voire à complètement les arrêter en ce qui concerne les États-Unis. Ceci alors que l’Unrwa est le pilier de l’aide humanitaire à Gaza et qu’elle est dépassée par la demande sur le territoire ravagé et menacé par la famine.

Or, dans ses observations, établies avec l’aide de trois instituts de recherche d’Europe du Nord, Catherine Colonna explique qu’Israël n’a fourni aucune preuve pour appuyer ses accusations ou pour démontrer que des membres de l’Unrwa feraient vraiment partie de groupes terroristes. Elle révèle par ailleurs que l’agence onusienne a régulièrement fourni à Tel Aviv des listes de ses employés à des fins de vérification, et ce depuis des années. Pourtant, « le gouvernement israélien n’a informé l’Unrwa d’aucune préoccupation concernant son personnel » sur la base de ces listes depuis 2011, peut-on lire dans le rapport.

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Comme le précise Mounir Satouri, député européen EELV : les donateurs rétablissent le financement dont la Palestine a besoin ; un premier pas vers la justice humanitaire.