Non au contournement de Rouen, un projet a intégrer dans un vaste projet de contournement de Paris pour une autoroute Lille-Biarritz
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Le pseudo « Contournement Est de Rouen » est en réalité une liaison autoroutière Nord-Sud de 41 km entre l’A28 qui part vers le Nord-Est à Isneauville et l’A13 qui part vers Paris à Val-de-Reuil. C’est pour ça qu’elle est officiellement appelée liaison A28-A13 ou A133-A134.

Les projets d’un autre temps ont la vie dure, les écologistes s’insurgent sur tout le territoire contre eux, de Sainte Soline à Toulouse, en passant par Rouen, Chartres …

Cette autoroute va nécessiter la construction de 8 viaducs (dont 2 au dessus de la Seine) et 9 échangeurs pour un coût de plus d’un milliard d’euros.
516 hectares de terres forestières et agricoles vont disparaître, dont notamment une partie de la forêt de Bord, et les points de captage en eau potable qui alimentent 50% de la métropole de Rouen risquent d’être pollués.
D’après la déclaration d’utilité publique, 50 000 tonnes de CO2 en plus seront émis chaque année.

Cette autoroute payante ne va pas désengorger Rouen car 95% des bouchons aux heures de pointe dans Rouen sont dûs aux voitures individuelles. Elle ne va pas diminuer la pollution mais au contraire l’augmenter en favorisant l’usage de la voiture et du camion. En réalité, ce projet national vise à permettre aux camions de l’axe Nord-Sud de contourner Paris par l’Ouest et va permettre à un concessionnaire d’autoroute d’avoir une rente sur des dizaines d’années.

Des alternatives au « tout camion » pour le transport des marchandises existent. Des solutions pour désengorger Rouen également. Engageons un demi-milliard d’euros d’argent public pour des mobilités d’avenir plutôt que pour un projet du passé.

voir le site d’opposition au projet …ICI !

Ce projet s’inscrit dans la continuité d’un autre projet visant à relier l’A13, la RN 12 Dreux et Orléans.

L’impact sur les terres agricoles est donc de près de 750 hectares de terres forestières et agricoles, à un moment précis où les sècheresses printanières, les canicules, les inondations… devraient nous orienter vers une préservation des terres forestières (lutte contre les inondations et la chaleur excessive) et les terres agricoles (nécessité de relocaliser notre alimentation). La bétonisation est un facteur important dans l’accentuation des inondations, les autoroutes participent largement à ce phénomène.

voir le site d’opposition au projet …ICI !